lundi 8 septembre 2014

Première critique: "L'amant ténébreux"



Auteur: J.R. Ward
Éditeur: Milady
Collection: Bit Lit
Parution: le 10 juin 2010
Nombre de pages: 576 pages

Résumé :

Une guerre fait rage à l'insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. A sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable... L'un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c'est à Kolher qu'il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien...

L’effervescence générale pour cette série m’a poussée, il y a de cela quelques temps, à lire le premier tome, afin de pouvoir comprendre cet engouement pour cette saga aux titres douteux. Une charmante dame, dont je tairais le nom, m’avait effectivement mis de côté « L’amant ténébreux », premier tome de la série « La confrérie de la dague noir » de J.R. Ward, connaissant mon intérêt pour la littérature Fantasy. Ne voulant pas vexer ladite dame, j’ai accepté le livre quelque part heureuse de ne pas avoir à le payer.

  Si je devais résumer ma lecture en quelques termes je dirais « littérature du fantasme pour bobonne frustrée ou misogyne pervers». En effet, l’histoire semble centrée sur la sexualité fiévreuse des deux personnages principaux, Beth et Kohler, qui dès leur première rencontre (après que le héros s’est introduit par effraction chez Beth) s’adonnent au plaisir de la chair, comme des bêtes en rut…. Et ce, dès le chapitre 8, lors de leur deuxième rencontre.

De mon point de vue, le roman tiendrait plus du fantasme de J.R. Ward, que d’une réelle histoire érotique… Il est possible que l’auteur écrive ses désirs inavoués comme exutoire à  l’esprit puritain du Massachussetts, dont elle est originaire. Le souci est de ne pas tomber dans le pornographique. La littérature érotique et les romans érotiques sont deux choses bien distinctes, et l’auteur ne semble pas avoir bien saisi la nuance. Cela se ressent notamment dans le lexique employé avec des termes comme « éjaculer », ou des tournures de phrases telles que « Son sexe était si brûlant et humide […] », « Il jouit violemment, la remplissant, allant et venant à l’intérieur d’elle, son orgasme n’en finissant pas, jusqu’à ce qu’il prenne conscience qu’elle jouissait en même temps que lui […] ». Ces passages sont trop explicites pour relever de la littérature érotique, tenant plus du pornographique douteux.  Le problème de ce genre de passages c’est qu’ils offrent une vision négative des relations hommes/ femmes, car ici le personnage de Beth n’est réduite qu’au statut d’objet sexuel. L’image des femmes  en prend un sacré coup ! Dans notre société contemporaine, où les femmes peine à détenir un statut égal à celui des hommes, ce genre de roman est très mal venu, car il ne fait que bafouer le combat de nombreuses militantes pour les droits des femmes. Je ne suis pas contre les femmes qui font de leur corps un moyen de gagner de l’argent. Je pars du principe que si c’est notre propre décision, c’est notre corps et ce qu’on en fait ne regarde que nous. Là où je suis totalement opposée c’est quand on délègue à un sexe plus d’importance qu’à un autre. Je prône l’égalité, et cette égalité passe par une image réaliste des femmes et des hommes en tant qu’égaux. Je parle de réalité car ces scènes de pur sexe ne reflètent pas la réalité. Qu’on ait envie de se donner à des relations intimes brutales en couples, d’accord. Mais quand on manque de se faire violer, s’adonner au plaisir de la chair avec un inconnu telle une chienne en chaleur, là je dis non.

Continuant sur le lexique, je m’attarderai également sur le champ lexical de l’argot. Il est possible que l’auteur ait voulu se donner un genre, livrer une ambiance plus sombre et brutale à son roman, le problème est qu’elle ne sait pas doser le vocabulaire qu’elle utilise. La redondance des jurons tels que « putain » ou « merde » ne sert juste qu’à renforcer le côté vulgaire et déplacé du roman. Pour moi, c’est dérangeant.

Maintenant, je veux bien émettre une petite réserve, car j’ai lu de nombreuses chroniques à propos de ce roman où on pointait la mauvaise traduction du livre, ce qui gâchait l’histoire.

Du point de vue des personnages, il y a également matière à critiquer. L’héroïne, même si l’auteur désir lui donner des airs de femme indépendante et téméraire, n’est finalement présentée que comme une nymphomane hystérique, guidée par ses pulsions. Cette jeune femme se fait agresser et presque violer au premier chapitre, mais se donne presque tout de suite à un parfait inconnu qui entre par effraction dans sa chambre. Cela n’a aucun sens ! Comme je l’ai dit précédemment,  personne ne s’enverrait en l’air avec un étranger le lendemain d’une agression sexuelle, il ne faut pas un diplôme en psychologie pour comprendre une telle chose, ça relève du bon sens.

Ici, un gros souci est la culture du viol, cette expression désigne une société dans laquelle la violence sexuelle est considérée comme la norme. Le fait que Beth s’abandonne à un inconnu qu’elle pense être venu pour la tuer, presque tout de suite après avoir manqué de se faire violer, et une grave banalisation des agressions sexuelles. Le viol est quelque chose de tristement célèbre dans notre société, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. De ce fait, on en arrive plus généralement à une banalisation du harcèlement dans les rues. L’auteur aurait dû éviter de livrer une scène d’agression si elle tenait tant à ce passage torride lors de la rencontre « officielle » entre les deux protagonistes.

Outre cette culture du viol, un autre problème chez le personnage de Beth est son manque de réalité contemporaine. Beth représente la femme idéalisée : belle, sensuelle, désirable Je comprends qu’on veuille écrire et imaginer un tel personnage, c’est très attrayant. Le problème est qu’un des nombreux fléaux de notre société est le mal être des jeunes personnes débouchant très souvent sur des maladies telle que l’anorexie, la boulimie Certains peuvent penser que je vais chercher trop loin, que ce n’est que de la fiction, je peux le comprendre. Mais notre société délivre une image de La Femme mince voire maigre, belle, sensuelle,… Est-ce réellement ce qu’il se passe quotidiennement ? Nous sommes toutes différentes, certaines plus rondes que d’autre, moins belles, plus belles, charmantes, drôles, gentilles, candides, petites, grandes Ce n’est pas notre corps qui nous rend vraiment belle, mais ce qui nous caractérise, cette petite chose en plus qui nous distingue des autres. J.R. Ward ne donne pas à ses personnages cette petite chose en plus : ils n’ont aucune psychologie, aucune âme. Leurs atouts principaux ne sont quasiment tous que physique, et ça c’est dangereux. Quand on décide de prendre la plume, il faut garder à l’esprit qu’on est potentiellement à risque d’influencer le public. À travers ses écrits, un auteur fait passer un message, une façon de penser, une idée. Cette façon de penser ne doit pas détruire le lecteur à coup de préjugés et de stéréotypes, mais elle doit l’aider à se sentir pleinement lui-même, à le faire rêver. Le monde de l’imaginaire est certes vaste, mais ne doit pas franchir la limite de l’indécence. Beth est un stéréotype misogyne, ce qui est d’autant plus alarmant que l’auteur est une femme… Je me demande quelle image cette dame a de son propre sexe…

Quant à Kohler, le personnage « mâle » principal il représente juste une brute rustre et primaire guidé, lui aussi par ses pulsions. C’est un stéréotype pur et dur du macho, qui délivre une image fausse de ce qu’est un homme, un compagnon, pour les lectrices. Cette façon, parfois même pas détournée de prôner le machisme est profondément néfaste. Je peux comprendre le fantasme de certaines sur un homme un peu macho, « représentant le mâle alpha » mais il ne faut pas pousser le vice trop loin ! L’homme viril et fort face à la femme faible et fragile c’est bon pour le siècle passé, à notre époque je m’indigne de devoir encore lire de telles pensées.

Enfin, au sujet des personnages, je m’attarderai sur Marissa, la « Shellane » de Kohler. Pour moi, leur relation relève du syndrome de Stockholm : il la maltraite moralement, la dénigre, elle lui est indifférente Mais elle, elle en redemande, elle ne le quitte pas. Elle s’accroche à « leur relation » car elle est sa Shellane, sa compagne, car c’est ainsi. Elle reste fidèle à celui qui la fait souffrir, telle l’épouse battue qui refuse de quitter un mari violent : « S’ils avaient eu une relation normale, la question ne se serait pas même posée. Elle serait allée le retrouver pour tâcher de soulager sa peine. Elle lui aurait parlé, l’aurait pris dans ses bras ou aurait pleuré avec lui. L’aurait réchauffé de son corps. Aurait fait ce que les shellane font pour leur compagnon. Et reçoivent en retour ». Elle ne représente ni le courage ni la bravoure, à peine la loyauté. Est-ce cette image de femme faible et soumise qu’on doit délivrer au public actuellement ? Alimenter l’idée de la femme écrasée par l’homme est, je le redis, complètement déplacé et dangereux dans notre société.

Ce terme de « Shellane » est traduit comme « vampire femelle compagne d’un vampire mâle. En règle générale, les vampires femelles n’ont qu’un seul compagnon, en raison du caractère extrêmement possessif des vampires mâles. », cette définition alimente encore cette idée de réduction de la femme (femelle) face à l’homme (mâle). Je comprends que pour les besoins de sa mythologie du vampire, J.R. Ward tient à créer une terminologie forte et marquante afin de consolider son récit. Mais quand on utilise des créatures à visage humain, il faut s’attendre à une identification du lecteur vis-à-vis de tel ou tel personnage décrit. Personnellement j’ai dû mal à m’identifier à une compagne possédée par un mâle éclatant de testostérone. À l’inverse, « Hellren » désigne « le vampire mâle en couple avec un vampire femelle. Les vampires mâles peuvent avoir plusieurs compagnes ». Cette idée renvoie à la conception des mormons sur le statut de la femme inférieur à l’homme, ainsi que l’idée de couple que cette religion envisage. Le machisme des vampires mâles est démontré par leur extrême possessivité et la faiblesse des vampires femelles est, elle, livrée par la soumission à un seul mâle. Mais ce qui m’a le plus choqué est le terme des « Chaleurs » que l’auteur décrit comme « la période de fertilité des vampires femelles, d’une durée moyenne de deux jours, accompagnée d’intenses pulsions sexuelles. En règle générale, les chaleurs surviennent environ cinq ans après la transition d’un vampire femelle, puis une fois tous les dix ans. Tous les vampires mâles sont réceptifs à des degrés différents s’ils se trouvent à proximité d’un vampire femelle pendant cette période, qui peut s’avérer dangereuse, caractérisée par des conflits et des combats entre des mâles rivaux, surtout si le vampire femelle n’a pas de compagnon attitré ». Là on est clairement dans la fusion avec les animaux, la femme est la proie prête à être possédée par le premier Mâle venu. J’ai horreur de cette conception.


Ainsi, comme vous l’aurez compris, j’ai détesté cette lecture. Outre le problème du statut  des femmes jeté aux orties, l’auteur veut se donner un genre, utilisant des champs lexicaux qui se veulent accrocheurs mais qui, finalement, perturbent fortement la lecture. Ce roman est le récit d’une décadence sexuelle primant sur l’intrigue réelle du livre. La mythologie du vampire revisitée à l’époque contemporaine est mise à mal par le goût outrageant du sexe de l’auteur. 


Well

dimanche 10 août 2014

Lectures de juillet 2014

Bonjour à tous!

Voici mes lectures du moi de juillet, il n'y en a pas beaucoup par rapport à mes habitudes faute de temps, je vais essayer de faire un meilleur score en août! J'espère descendre en dessous des 100 livres dans ma PAL d'ici un mois ou deux, ça ne ferait pas de tord... Mais pour ça il faudrait que j'arrête d'acheter de nouveaux livres, ce qui semble mission impossible.
Les présentations seront brèves, car pas mal de ces livres feront l'objet d'articles dans ce blog quand j'aurai passé mes examens fin août.
Bref, commençons.

  • Romans





J'ai commencé le mois de juillet avec "L'amant" de Marguerite Duras, qui traînait depuis pas mal de mois dans ma PAL. Un vrai coup de cœur! En tant qu'étudiante en lettre, j'avais déjà eu des textes ou extraits de romans de Duras à analyser, et le style m'avait donné envie de lire ses œuvres. Je n'ai pas été déçue.  
J'ai ensuite enchaîné avec "Confessions d'un automate mangeur d'opium" de Colin et Gabort, qui est le plus grand coup de cœur de ce mois. Je suis une grande fan du style steampunk, et ce livre, cadeau de mon amoureux, est un vrai petit bijou. Il m'a donné envie de lire d'autres romans de ces auteurs. 
J'ai également fini par craquer pour la série "La sélection" de Kiera Cass que j'ai lu en deux jours. J'ai également beaucoup aimé, et j'attends avec impatience de lire la suite.


  • Pièces de théâtres et scénario de film


Au niveau du théâtre, j'ai lu deux œuvres "les marchants de gloire" de Marcel Pagnol que je n'ai pas du tout aimé, moi qui avait envie de lire "Jean de Florette", je crois que je vais attendre un petit peu. Heureusement ce qui suit m'a plu beaucoup plus. "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo confirme l'avis que je m'étais déjà fait sur l'auteur. Hugo est l'un des rares auteurs qui ne m'a jamais au grand jamais déçu. Enfin, j'ai lu "Hiroshima mon amour" de Duras, qui n'est pas une pièce de théâtre, mais un scénario de film. Je l'avais acheté suite à la lecture de "L'amant", qui m"avait donné envie de lire d'autres œuvres de l'auteur. Ce fut de nouveau une lecture plus que plaisante qui forge chez moi un avis plus que positif sur le style de l'auteur. 


  • Mangas

Continuons sur un autre de mes amours: la culture du manga. Ce mois-ci j'ai lu le tome 2 de la série "Evil Eater" de Kojino et Issei Eifuku (seinen), un tome 2 génial, qui confirme mon avis sur la série. Le tome 3 sortira normalement le 23 octobre 2014, et une fois celui-ci acheté et lu (le dernier normalement), je vous ferai un article sur ce GRAND coup de cœur niveau manga. Je conseille cet lecture à tous les amoureux de seinen! 
J'ai également lu le tome 4 de la série "Blue exorcist" de Kazue Katô, très bon shonen et très drôle, on passe un bon moment de lecture. 
Au niveau des shonen j'ai également lu la série "Assassination classroom" de Matsui (les 4 premiers tomes), j'ai passé un agréable moment de lecture, très drôle mais également très touchant par moment.


  • BD et comics

Au niveau BD, j'ai juste lu le tome 12 de Kid Paddle "Panik Room", ce fut un plaisir de retrouver cet univers comique et délirant.


J'ai également emprunté ce comics à mon amoureux, curieuse de lire (enfin) un Watchmen. Une série que connaissait mais que je n'avais jamais lu. Résultat? J'économise pour en lire d'autres! Un véritable plaisir de lire ce comics.


  • Autres


Ce recueil trônait dans ma PAL depuis plus d'un an, il était donc temps de le lire! Ce fut avec plaisir que je plongeais à nouveau dans l'univers loufoque de Carroll. Ces textes de jeunesses sont à sont une belle ébauche de ce qui fera le style de l'auteur. Mais petit conseil, pour profiter pleinement des 3/4 de l'oeuvre, lisez-les à haute voix, les subtilités langagières seront d'autant plus délicieuses.

lundi 21 juillet 2014

"Êtes-vous un lecteur éclectique?" PKJ

Bonjour à tous, pour ce nouvel article j'ai décidé de reprendre un test/tag lancé par PKJ (Pocket Jeunesse) début de ce moi-ci. Le test à pour but, vous l'aurez compris au titre, de savoir si vous êtes un lecteur éclectique ou non. Je trouvais l'idée intéressante, et j'ai donc décidé de vous le partager sur ce blog, j'espère ainsi vous faire découvrir quelques œuvres.

30 nouvelles questions qui détermineront si vous êtes ou non un lecteur éclectique! Attention, pour ce test, chaque réponse doit être différente! Le même livre ne peut pas correspondre à deux questions.
Possédez-vous dans votre bibliothèque…?
1) Un roman de fantasy

Oui, évidemment! 


Pour cette première question j'ai décidé de vous présenter "Chroniques du monde émergé, Tome 1 : Nihal de la Terre du Vent" de Licia Troisi. Il fait partie de ma PAL depuis un peu trop longtemps à mon goût, et j'ai décidé de le lire ces vacances-ci.

Résumé


Nihal est une jeune fille très étrange : oreilles pointues, cheveux bleus, yeux violets... tout la distingue des autres habitants du Monde Émergé.

Fille d'un célèbre armurier, elle passe son temps à jouer à la guerre avec une bande de garçons.

Mais la nuit des voix plaintives et des images de mort hantent l'esprit de Nihal. Et lorsque le terrible Tyran envahit la Terre du Vent, elle comprend que ses cauchemars sont devenus réalité. L'heure du véritable combat a sonné. Nihal doit devenir une vraie guerrière et défendre la paix, à tout prix. Ses seuls alliés : Sennar, le jeune magicien, et une infaillible épée de cristal noir...
2) Un roman contemporain



Pour le roman contemporain, j'ai décidé de vous présenter "Le club des incorrigibles optimistes" de Jean-Michel Guenassia parut en 2011. Un grand coup de cœur que j'ai déjà lu deux fois. Je l'ai lu en lecture scolaire il y a 3 ans et j'avais adoré. Je ne m'étendrais pas plus ici, car ce livre fera l'objet d'une prochaine chronique.

Résumé

Michel Marini avait douze ans en 1959, à l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres, qui avaient traversé le Rideau de Fer pour sauver leur peau, abandonnant leurs amours, leur famille, trahissant leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes. Il manifeste un naturel épatant pour développer une dispute à table, nous faire partager les discussions entre un Russe communiste et un Hongrois antistalinien.
3) Un roman considéré comme un classique de la littérature française



Assurément, faisant des études de littérature française, je ne peux pas ne pas avoir de classiques! J'ai donc décidé de vous présenter "Germinal" de Zola (1885), qui est pour moi un incontournable. Ce livre m'a profondément touchée, car je viens d'une famille de classe ouvrière, avec un grand-père mineur, et donc les thèmes du récit me concernaient directement. 

Résumé

Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable " J'accuse " contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l'espoir d'un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine " en soldat raisonneur de la révolution ", sent naître autour de lui une " armée noire, vengeresse... dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ". Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de " Germinal ! Germinal ! " que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Pari
4) Un roman considéré comme un classique de la littérature britannique


D'une mère professeur d'anglais et amoureuse de la littérature, c'est presque une obligation pour moi de posséder au moins un classique de la littérature britannique et américaine. Un incontournable pour moi, en matière de science-fiction est "La machine à explorer le temps" d'H.G. Wells, auteur de j'affectionne énormément!

Résumé

La terre en l'an 8701 avait pourtant toutes les apparences d'un paradis. Les apparences seulement. Car derrière ces jardins magnifiques, ces bosquets somptueux, cet éternel été où les hommes devenus oisifs n'ont à se préoccuper de rien, se cache un horrible secret.
Ainsi témoigne l'explorateur du temps face à des auditeurs incrédules. Depuis la conception de son incroyable machine jusqu'à son voyage au bout de l'Histoire, là où l'humanité s'est scindée en deux. D'un côté les Éloïs, qui vivent en surface, petits êtres gracieux, doux et décérébrés. De l'autre les terribles Morlock qui ont fuit la lumière pour s'enterrer dans un gigantesque et inhospitalier monde souterrain. Un monde où l'explorateur du temps devra s'aventurer s'il souhaite répondre à ses questions, et surtout revenir à son époque.
5) Un roman considéré comme un classique de la littérature américaine



Auteur incontournable, de mon point de vue, en matière de littérature américaine: Ernest Hemingway! Ici je vous présente un de ses plus connus: "Le vieil homme et la mer" qui se trouve dans ma PAL.

Résumé

La chance a abandonné le vieux pêcheur: voici plusieurs semaines qu'il revient au port avec sa barque vide. Pourtant, tous, tous les soirs, il prépare, avec son jeune ami Manolin, à qui il a appris l'amour de la mer, la pêche du lendemain qui lui accordera peut-être une dorade, un thon ou même un requin. Vient un jour où, en effet, le veil homme rencontre son poisson. L'homme et l'animal vont alors s'affronter en un duel long et âpre qui va durer plusieur jours, plusieurs nuits
6) Une romance



Parlez-moi d'amour et je vous dirai sans détour: "L'écume des jours" de Boris Vian, qui est pour moi la plus belle histoire d'amour de la littérature française. Ce récit, je l'ai lu un grand nombre de fois, et pourtant les mêmes sensations sont toujours présentes, gravées en moi. "L'écume des jours" fera l'objet d'une critique très prochainement.

Résumé

Chick, Alise, Chloé et Colin passent leur temps à dire des choses rigolotes, à écouter Duke Ellington et à patiner. Dans ce monde où les pianos sont des mélangeurs à cocktails, la réalité semble ne pas avoir de prise. On se marie à l'église comme on va à la fête foraine et on ignore le travail, qui se réduit à une usine monstrueuse faisant tache sur le paysage.
Pied de nez aux conventions romanesques et à la morale commune, L'Ecume des jours est un délice verbal et un festin poétique. Jeux de mots, néologismes, décalages incongrus... Vian surenchérit sans cesse, faisant naître comme un vertige chez le lecteur hébété, qui sourit quand il peut. Mais le véritable malaise vient d'ailleurs : ces adolescents éternels à la sensibilité exacerbée constituent des victimes de choix. L'obsession consumériste de Chick, née d'une idolâtrie frénétique pour un certain Jean-Sol Partre, semble vouloir dire que le bonheur ne saurait durer. En effet, l'asphyxie gagne du terrain, et l'on assiste avec effroi au rétrécissement inexorable des appartements. On en veut presque à Vian d'être aussi lucide et de ne pas s'être contenté d'une expérience ludique sur fond de roman d'amour. 
7) Un roman de bit-lit


Je ne lis pas beaucoup de bit-lit, je trouve personnellement que c'est un genre très répétitif, et peu de romans trouvent grâce à mes yeux. Mais une série me plait tout particulièrement, il s'agit de la saga "Mercy Thompson" de Patricia Briggs. Une série qui me détends et me fait bien rire!

Résumé

Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine." En effet, Mercy Thompson n'est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c'est une dure à cuire qui n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte. Mais ce n'est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d'une bande de loups-garous, le minibus qu'elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage. Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d'enlèvement...
8) Un roman de science fiction


Je vous parle ici de mon roman de science-fiction préféré, lu à la base dans le cadre scolaire, mais qui est vite devenu pour moi un favori de tous les temps: "Le meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley. Si vous souhaitez commencer ce genre, c'est un des premier (voir le premier) à lire!

Résumé

Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.

9) Une dystopie

Un dystopie très célèbre qu'il faut absolument que je lise est "1984" de George Orwell, offert par ma maman. 

Résumé

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartir comme un flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le feu aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
10) Une uchronie



J'ai lu énormément de romans uchroniques, mais beaucoup furent empruntés à la bibliothèques. Un que je possède est "La part de l'autre" d'Eric-Emmanuel Schmitt, que j'ai trouvé très intéressant et passionnant.

Résumé

8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...

11) Un roman steampunk



Une lecture que je viens de finir il n'y a pas longtemps mais qui ma passionnée est "Confessions d'un automate mangeur d'opium" de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit. Un excellent roman que je conseille à tous les fans de steampunk ou ceux qui veulent commencer dans le genre!

Résumé

Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d’étranges machines volantes qui quadrillent le ciel, et des nuées d’automates cuivrés... C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d’un aérocar en plein vol. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d’aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur.
12) Un roman fantastique



Grande fan de fantastique, je possède pas mal de livres de ce genre dans ma bibliothèque, dont "Simetierre" de Stephen King. Un livre passionnant, mais qui fut la cause de beaucoup de cauchemars de ma part!

Résumé

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s'installer avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Crandall, les emmène visiter le pittoresque " simetierre " où des générations d'enfants ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce " simetierre ", tout au fond de la forêt, se trouvent les terres sacrées des Indiens, lieu interdit qui séduit pourtant par ses monstrueuses promesses. Un drame atroce va bientôt déchirer l'existence des Creed, et l'on se trouve happé dans un suspense cauchemardesque... 
13) Un roman de chick-lit

Je ne lis pas vraiment de chick-lit, donc je n'en possède actuellement pas dans ma bibliothèque, je préfère les emprunter à la bibliothèque.
14) Un roman d’horreur



Probablement mon préféré de l'auteur, "Carrie" de Stephen King est un excellent roman d'horreur que je conseille à tous et à toutes!

Résumé


A dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise encore avec difficulté... 
Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau ! Loin d'être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c'est compter sans l'aigreur et la mesquinerie des autres élèves. Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?
15) Un roman young adult

Une série de roman young adult que j'affectionne est "Wicca" de Cate Tiernan, que j'ai découvert il y a des années et que je suis ravie de voir rééditée.

Résumé

Il se passe quelque chose en moi que je ne comprends pas. Je vois, je sens les choses différemment. J'accomplis des choses dont les gens normaux sont incapables. Des choses puissantes, des choses magiques. Ça me fait peur. Je n'ai jamais choisi d'étudier la sorcellerie. Par contre, je commence à me demander si la sorcellerie ne m'aurait pas choisie. 

16) Un roman pour enfant



Voici un roman pour enfant pas très connu, mais que j'avais adoré étant petite: "Le jeu des sept familles" d'Anne Fine

Résumé

Claudia, Colin, Ralph, Pixie et Robbo n'ont pas eu la chance de pouvoir prendre le car avec les autres. Enfin c'est ce qu'ils croient. Ils se retrouvent donc dans le minibus avec M. Plumey. Ils sont en route pour un soi-disant château hanté. Arrivés avant tous les autres au château, ils montent dans les chambres. Le château est plongé dans l'obscurité, il y a un orage dehors, et entre deux éclairs, ils découvrent une pièce juste à côté de leur chambre. Grâce à cette pièce, ils se découvrent un point commun et racontent chacun à leur tour l'histoire de leur vie.
17) Un conte

Je suis une grande amatrice de contes et légendes. Chaque fois que je voyage, j'essaye de me procurer un livre de contes et légendes de la région visitée. Une lecture que j'ai beaucoup appréciée pour sa richesse culturelle est "Contes et légendes des pays celtes" de Jean Markale.

Résumé

Collectés depuis le XIXe siècle et aujourd'hui heureusement réhabilités, ces contes et récits, par leur authenticité, leur marginalité et leur actualité jamais démentie, nous font mieux comprendre notre civilisation et comment on peut humaniser une société industrielle universalisée par une réflexion spécifique sur la vie quotidienne et la destinée humaine. Les pays celtes sont à cet égard d'une importance exceptionnelle par la synthèse que leur tradition opère entre le rêve et la réalité, le réalisme et le fantastique le plus échevelé. Et il convenait d'ajouter aux pays qui parlent encore une langue celtique, l'Irlande, l'Ecosse, le pays de Galles et la Bretagne armoricaine, d'autres terres marquées par les Celtes, en particulier la Cornouailles britannique, la Galice espagnole et la Wallonie des Ardennes belges. Par ces contes et récits, c'est l'esprit des Celtes qui renaît dans une Europe qui ne peut se réaliser qu'en fonction de ses racines culturelles.
18) De la poésie



Un recueil de poèmes pas très connu, mais que je trouve magnifique est "L'art d'être grand-père" de Victor Hugo, que je relis très fréquemment. La poésie d'Hugo est ce qu'elle est, incroyable, et les thèmes abordés sont très touchant. 
19) Du théâtre

Je crois que c'est ce que j'ai le plus en matière de livres, j'adore le théâtre! Une pièce qui m'a marqué et que j'ai lu de nombreuses fois est "Le diable et le bon dieu" de Jean-Paul Sartre. 

Résumé

«Cette pièce peut passer pour un complément, une suite aux Mains sales, bien que l'action se situe quatre cents ans auparavant. J'essaie de montrer un personnage aussi étranger aux masses de son époque, qu'Hugo, le jeune bourgeois, héros des Mains sales,l'était, et aussi déchiré. Cette fois, c'est un peu plus gros. Gœtz, mon héros, incarné par Pierre Brasseur, est déchiré, parce que, bâtard de noble et de paysan, il est également repoussé des deux côtés. Le problème est de savoir comment il lâchera l'anarchisme de droite pour aller prendre part à la guerre des paysans... J'ai voulu montrer que mon héros, Gœtz, qui est un genre de franc-tireur et d'anarchiste du mal, ne détruit rien quand il croit beaucoup détruire. Il détruit des vies humaines, mais ni la société, ni les assises sociales, et tout ce qu'il fait finit par profiter au prince, ce qui l'agace profondément. Quand, dans la deuxième partie, il essaie de faire un bien absolument pur, cela ne signifie rien non plus. Il donne des terres à des paysans, mais ces terres sont reprises à la suite d'une guerre générale, qui d'ailleurs éclate à propos de ce don. Ainsi, en voulant faire l'absolu dans le bien ou dans le mal, il n'arrive qu'à détruire des vies humaines... La pièce traite entièrement des rapports de l'homme à Dieu,ou, si l'on veut, des rapports de l'homme à l'absolu...» Jean-Paul Sartre.
20) Un roman publié au 18e siècle


Sans hésité je vous présente "Les liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos, parut pour la première fois en 1782, que j'aime énormément.

Résumé


La vengeance des femmes est terrible. La marquise de Merteuil a, jadis, été abandonnée par le comte de Gercourt. Elle demande à son ancien amant, Valmont, de séduire la gracieuse et pure Cécile Volanges que le comte doit épouser. Il sera ainsi la risée de Paris.
Valmont, don juan toujours en chasse, poursuit un autre but aussi maléfique: il veut séduire, parce qu'il l'aime, une femme célèbre pour son esprit religieux, sa pudeur et sa chasteté la présidente de Tourvel.


21) Un roman publié cette année

Je n'ai pas encore de romans publiés cette année, car mes principales dépenses cette années furent pour mes cours, des classiques.
22) Un livre écrit pendant l’antiquité

Ayant des cours de latin depuis maintenant 8 ans, j'ai commencé une petite bibliothèque d'auteurs latin (et grecs également). Un auteur que j'affectionne particulièrement est Ovide. Je vous présente donc "Les métamorphoses".

Résumé

Le poète latin Ovide (Ier siècle avant J.-C.) est l'auteur des Métamorphoses, récits mythologiques racontant, depuis les origines du monde, les transformations de dieux et d'humains en plantes, minéraux ou animaux. Ce Pocket jeunesse classique nous propose de nombreux extraits de l'oeuvre d'Ovide, expliqués et commentés dans des mini-dossiers qui prennent place entre chaque histoire, des mythes de la création à la mort d'Achille, en passant par la métamorphose de Daphné en laurier, l'enlèvement d'Europe, les aventures de Persée, ou encore les exploits de Jason.

23) Un roman épistolaire



J'ai beaucoup aimé une réadaptation des "Liaisons dangereuses", "Nous sommes cruels" de Camille de Peretti, qui transpose l'univers de Laclos à l'époque actuelle. Très bon livre!

Résumé


Julien et Camille sont faits pour s’entendre. Fascinés par la littérature du XVIIIe siècle, élèves brillants, cyniques, ils ont la conviction de s’être trompés d’époque. Et surtout une dévorante envie de s’amuser et d’affirmer leur toute-puissance.Alors quoi de mieux pour combler leurs aspirations que de se prendre pour le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ? Quelques règles, de nombreuses « proies » à séduire, un maximum de « trophées »... Les voilà « partenaires de crime », maîtres d’un jeu cruel dont ils tirent les ficelles en redoutables manipulateurs. Mais c’est un jeu dangereux, qui risque de se retourner contre eux et de les précipiter dans ce qu’ils redoutent le plus : devenir des adultes
24) Un thriller ou policier

Un roman policier que j'adore est "Les dix petits nègres" d'Agatha Christie, très connu mais qui en vaut vraiment la peine!

Résumé

Il se passe quelque chose d'anormal. Les dix personnes conviées sur l'ïle du Nègre en ont la certitude. Pourquoi leur hôte est-il absent? Soudain, une voix s'élève, accusant d'un crime chaque invité. Commence alors une ronde mortelle, rythmée par les couplets d'une étrange comptine...

25) Un livre de non fiction



Je vous présente une de mes dernières acquisitions en matière de philosophie: "L'art d'avoir toujours raison" d'Arthur Schopenhauer, lecture très intéressante et instructive.

Résumé

38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix en ayant objectivement tort ou comment terrasser son adversaire en étant de plus mauvaise foi que lui. Un court traité à l'usage de quiconque croit sincèrement aux dividendes de la pensée. 
26) Une biographie ou autobiographie


J'en possède très peu, une des rares est "Les années" d'Annie Ernaux, lecture très intéressante mais il faut s'accrocher!

Résumé

Au travers de photos et de souvenirs laissés par les événements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après-guerre à aujourd'hui. En même temps, elle inscrit l'existence dans une forme nouvelle d'autobiographie, impersonnelle et collective. 

27) Une nouvelle ou un recueil de nouvelles


Un incontournable en matière de littérature espagnol, Jorge Luis Borges avec "Fictions"que j'ai beaucoup aimé, mais que je comprends qu'il ne soit pas au goût de tout le monde. 

Résumé

"Des nombreux problèmes qui exercèrent la téméraire perspicacité de Lönnrot, aucun ne fut aussi étrange - aussi rigoureusement étrange, dirons-nous - que la série périodique de meurtres qui culminèrent dans la propriété de Triste-Le-Roy, parmi l'interminable odeur des eucalyptus. Il est vrai qu'Eric Lönnrot ne réussit pas à empêcher le dernier crime, mais il est indiscutable qu'il l'avait prévu..."

28) Une BD ou un manga ou un comics

Vu que je collectionne les trois genres, je vais vous présenter une série de chaque qui me tiens particulièrement à cœur:


Pour la BD je vous présente la série "Sorcière"  de Virginie Greiner et Christelle Pecout et plus particulièrement le tome 2 centré sur l'histoire d'Hypathie d'Alexandrie, philosophe que j'aime beaucoup.

Résumé

Le drame d'une femme libre... La première sorcière de notre histoire ? Alexandrie, la grande cité de l'Empire en l'an 415 après JC, à l'heure du passage au christianisme. Dans ces luttes entre factions religieuses, Hypathie, une des plus grandes savantes de son époque, va perdre la vie sur l'autel de sa liberté.
Avec l'histoire authentique de la fameuse philosophe Hypathie, Virginie Greiner ("Destins" chez Glénat, "En mâles de nus" chez Attakus) et Christelle Pecout ("Lunes d'Ombre" aux Humanoïdes Associés) dressent le portrait d'une femme exceptionnelle dont le destin a aussi inspiré le cinéaste Amenabar pour son film "Agora".



Pour les comics j'aime énormément la série "X-Men origin", je trouve les graphismes absolument superbes.

Résumé

Un paysan russe à l'âme d'artiste. Un démon bleu allemand. Une femme fatale américaine glaciale et cruelle. Un gentleman cambrioleur cajun. Autrement dit, découvrez les origines des X-Men Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit. Savourez quatre passionnants récits complets signés Mike Carey, Chris Yost, Valerie D'Orazio, Adam Freeman, Marc Bernardin, Cary Nord, James Harren, Trevor Hairsine, Karl Moline, David Yardin et Ibraim Roberson.


Enfin, pour les mangas, je vous parlerais de la série "Seven deadly sins" de Nakaba Suzuki un shonen avec une intrigue plutôt familière pour les adeptes du genre, mais qui a son charme. Une série qui, à mon sens mérite d'être connue.

Résumé

Il y a dix ans, un groupe de mercenaires appelé les Seven Deadly Sins s'est rebellé contre les Chevaliers Sacrés, la garde du royaume… Depuis, ils ont disparu et personne ne sait ce qu'ils sont devenus. Un beau jour, une mystérieuse jeune fille s'écroule dans la taverne de Meliodas, un garçon enjoué qui parcourt le monde en compagnie de son cochon loquace. Cette jeune fille n'est autre que la princesse Elizabeth qui désire ardemment retrouver les Seven Deadly Sins. En effet, ce sont les seuls à même de lutter contre les Chevaliers Sacrés, qui ont fait prisonnier le roi et qui asservissent toute la population du royaume ! Très vite, elle va découvrir que Meliodas n'est pas un simple patron de taverne mais un guerrier à la puissance exceptionnelle…
29) Un roman très populaire

Je ne peux pas ne pas parler de la série "Le trône de fer" de George R.R. Martin dont je suis complètement fan. Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez mes amis foncez!

Résumé

IL était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes. En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d'homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l'ordre établi chancela, la luxure et l'inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité. 

30) Un roman quasi inconnu

Écumant souvent les brocantes, je vous présente un pas connu d'Alexandre Dumas "Le bâtard de Mauléon", que je n'ai pas encore lu.

Résumé

L'histoire du bâtard de Mauléon est tirée d'un manuscrit rédigé par le chroniqueur Jehan Froissart, que Dumas dit avoir eu la chance de retrouver. Jehan tient son récit de Mauléon qui, devant sa curiosité admirative, a accepté de lui raconter ses souvenirs.
Alors? Quel est votre score sur 30?
De 0 à 5 points: A la vue de votre bibliothèque, on peut facilement repérer votre genre de livres préféré. De là à dire que vous n’aimez rien d’autre? Pas sûr!
De 6 à 15: Vous avez de la diversité sur vos étagères, mais ne nous mentons pas, vous avez aussi vos petites préférences!
De 16 à 25: Vous êtes un touche à tout, vous aimez varier les plaisirs niveau lecture, ce qui se reflète parfaitement dans votre bibliothèque.
de 26 à 30: Vous êtes soit une librairie, soit une bibliothèque, soit un lecteur avec des goûts très éclectiques, prêt à tout lire! Félicitations!

Et vous? Laissez votre score en commentaire!

Well